Mardi 10 février
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10:00
Mardi dernier, suite à quelques discussions entre R. et moi sur ce thème, mon Maître a décidé de passer à l'acte grâce à mon conseil ( avisé : ) de la
veille. En effet mon Maître devait partir pour 16 jours, aussi j'avais très envie d'être piercée avant Son départ plutôt qu'à Son retour. Un piercing réclamant beaucoup d'attentions pour une
bonne cicatrisation, je me réjouissais ainsi à l'idée que mon Maître puisse profiter de mon nouvel ornement dès qu'Il rentrerait à Paris.
C'est ainsi que j'ai profité d'une longue pause déjeunée entre mes cours pour rejoindre mon Maître chez Lui. Nous avons commencé par Le mettre en retard pour la suite de Son programme en raison
de la longue pipe que j'ai eu l'honneur de Lui faire. Comme presque à chaque fois, j'ai savouré le délicieux élixir de mon Propriétaire... J'adore garder ensuite le goût de Son jus dans ma bouche
et je me faisais donc un plaisir de me rendre chez le pierceur ainsi.
Arrivée dans la salle d'attente, je n'en menais vraiment pas large. J'étais aussi excitée que terrifiée à l'idée de faire quelque chose pour mon Maître que je n'aurais absolument jamais accepté
de faire si cela n'avait pas été pour Lui. S'il est vrai que j'ai aimé cette nouvelle preuve de mon appartenance dès que je l'ai vu sur moi, je n'avais jamais vraiment aimé le piercing au téton
de qui que ce soit d'autre, à tel point que je me rappelle même avoir plaisanté de celui d'une copine de classe en seconde...
Mais il se trouve que je me nourris des attentions que mon Maître me porte et j'estime que celle-ci en est une très belle. Mon Maître m'avait certes dit il y a quelques mois qu'Il me ferait
piercer où Il le déciderait et qu'Il finirait peut-être par me donner à d'autres hommes puisque je ne valais rien de plus pour Lui qu'un brouillon de soumise compte tenu de mon comportement
déplorable. J'ai eu beaucoup de mal à supporter Ses mots, mais je crois que mon Maître s'est rendu compte de tous mes efforts pour Lui convenir et qu'Il m'a donc faite piercer pour
des raisons plus saines.
A ce propos les motivations que mon cher R. m'a évoquée me réjouissent bien davantage puisque d'une part Il trouve que c'est joli et d'autre part Il se réjouit de me laisser les marques de
ma soumission.
Bien entendu j'aurais obéi même si mon Propriétaire n'avait pas réussi à me donner envie de le faire, mais en dehors de ma peur liée à mon téton qui serait bientôt traversé de part en part,
j'avais vraiment le coeur léger.
Après une très courte attente je me suis finalement retrouvée les seins nus devant un homme adorable... Alors qu'il travaille dans un lieu très clean, il a tout de même accepté que mon Maître
vienne nous rejoindre pour assister à la scène. Nous avons eu la chance que le lieu soit désert, un mardi midi, pour que l'affaire interdite puisse se réaliser discrètement. Lorsque j'ai demandé
au pierceur si "mon ami" pouvait venir à condition qu'Il soit bien sage, je ne croyais pas une seconde que cela serait possible. J'étais vraiment comblée d'être là avec mon Maître se tenant assis
à environ un mètre de moi tout en me soutenant de Son regard protecteur et attentionné.
Malgré cette surprise inespérée, j'étais selon mon Maître en train de regarder un peu partout comme si j'étais totalement désorientée. En fait je dois dire que mon but principal était de rester
assez droite pour que le pierceur ne me transperce pas de travers tout en ayant une position plutôt agréable à l'oeil pour mon Propriétaire.
Lorsque le professionnel m'a dit qu'il allait d'abord me pincer avec un petit appareil pour trouver ses repères, j'étais très détendue car mon Maître s'occupe très souvent de mes tétons avec Ses
mains expertes mais aussi avec Ses dents dont la morsure est extrêmement douloureuse. Donc je pensais être bien entraînée, ce qui était vrai pour le pincement. Mais lorsque la grosse aiguille a
traversé mon téton droit, j'ai eu extrêmement mal, d'autant plus que la douleur s'est rapidement diffusée à tout mon sein.
Néanmoins, au-delà de ce moment douloureux que je ne peux omettre de citer au cas où dans un an mon Propriétaire déciderait de me mettre une barre verticale afin de former une croix (
car je suis capable de l'occulter d'ici là et de tomber des nues si je me retrouve encore dans cette situation ), j'ai aussi été très excitée l'instant d'après. Il faut dire que la souffrance
mêlée à la douceur de la main de R. qui venait de se poser sur moi pour m'apaiser fut une association parfaite.
Le seul hic dans toute cette aventure fut l'effrayante nouvelle que nous a annoncé le pierceur lorsque je me trouvais déjà étendue en attendant d'être marquée... à savoir que
pendant un an je ne pourrai pas jouer avec. C'est amusant car mon Dominant a eu Lui aussi envie de s'enfuir en entendant cela ( mais en ce qui me concerne je préférais rester digne
devant Lui et ne rien laisser paraître ). Je suis ennuyée car mon Maître s'occupe merveilleusement bien de mes seins, à tel point qu'entre Ses mains j'ai découvert qu'il s'agissait d'une de mes
zones érogènes, ce que j'avais toujours ignoré. J'espère donc que tout en restant raisonnable, mon cher R. aura quelques fois envie de prendre soin de mon petit téton qui ne cesse désormais de
pointer pour Lui.
L.
Par Laure
-
Publié dans : Moments rares et précieux
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Dimanche 8 février
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23:21
Lorsque je faisais la queue hier pour la tour de la terreur à disneyland, en compagnie de trois copines bien plus chastes que moi, mon téléphone sonne. C'est m.,
notre tapin gratuit de 19 ans. Je l'entends à peine avec la foule qui se trouve près de moi. Elle me demande conseil pour un club échangiste parisien avec qui elle pourrait se rendre en
compagnie de son client, mais comme je n'arrive pas à comprendre ce que le type souhaite en raison du bruit, je l'invite à me l'expliquer clairement par sms.
En sortant de l'attraction, je reçois ce premier message: "Un club qui soit propre et pas glauque et ou on pourrai trouver un mec pour un hff."
En réponse à cela je lui ai conseillé le quai 17, où j'imaginais qu'elle trouverait sans mal, comme dans n'importe quel club, à trouver un volontaire. En effet m. est jolie et les hommes sont des
chiens, donc la combinaison est simple.
Je reçois alors: "Tu fais quoi toi ce soir?"
N'ayant aucune envie d'accompagner cette demoiselle ni d'être méprisante à l'égard de son activité ( car c'est la seule fille baisable que nous ayons sous le coude, grâce à mon Maître qui a
admirablement su la ramener dans nos filets...), je lui ai répondu par une excuse m'évitant de la rejoindre et même de la voir tout court puisque j'ai prétendu me rendre à un anniversaire chez une
copine. Histoire de faire mine que je ne la vois pas venir à 10km, je lui demande "naïvement" si elle pense se rendre au club ce soir.
C'est alors qu'elle m'envoie cet intéressant message: "Mon client voulait t'inviter a manger lol pas a baiser lol ; ). Ouep y pare ce soir jve en club : )"
Je m'excuse donc de ne pas pouvoir abandonner mes amies, tout en lui souhaitant une bonne soirée pour recevoir enfin: "Non c rien tte manière c pas extraordinaire ; ) eclate toi".
D'une façon générale, m. ne cesse de parler de son activité parallèle, notamment du désir de certains clients de vivre un trio avec une seconde femme. Or même pour cette jeune
prostituée ce n'est pas simple de recruter une "accompagnatrice de jeux".
Quand m. a commencé à me dire que certains des mecs qu'elle rencontre avaient envie de me rencontrer, j'ai immédiatement mis les choses au clair quant au fait qu'elle pouvait m'oublier pour ce
genre de plans.
Au bout du compte, je reçois ce type de messages trois jours après le départ de mon Maître... Je trouve incroyable que cette fille ne comprenne pas que ma relation avec Lui est infiniment plus
précieuse pour moi que toute la médiocrité qu'elle essaie de me vanter.
Or elle ne manque pas, y compris devant mon cher R., de nous faire l'apologie du "train de vie"qui découle de son métier. Elle sait que je suis moi aussi étudiante et que l'argent ne tombe pas du
ciel, mais le plus drôle est qu'elle semble vouloir faire l'éloge de son choix comme si de nous deux c'était elle la plus futée. A l'entendre, on penserait qu'elle considère vraiment la
prostitution comme un bon plan.
Ce soir j'ai reçu un nouvel appel de m., soit disant pour me remercier du conseil de la veille concernant le club.
Elle m'a racontée son weekend... qui a commencé par un nouveau client parisien, bisexuel, désireux de jouer avec l'un de ses amis samedi après-midi. C'est ensuite que celui-ci aurait eu envie d'un
nouveau trio en club, qu'elle m'a appelée et qu'en l'entendant au téléphone avec moi le fameux client aurait eu envie de m'inviter à dîner... C'est bien connu, les hommes qui se payent des putes
adorent inviter le temps d'un repas les copines de sexe de leurs amies du soir : )
Elle a été prise par toutes les personnes que son client n'a pas envoyé balader... C'est ainsi que complètement ivre ( selon sa version sans doute exacte ), elle n'a fait que vérifier la
présence de préservatifs sur chaque nouvelle queue qui s'approchait... Car il faut bien comprendre qu'elle serait bien ennuyée de tomber malade puisque ça l'empêcherait de travailler et d'amasser
des milliers d'euros à utiliser en verres d'alcool, chaussures zara et femme de ménage ( car avec tant de travail, miss est trop overbookée pour se charger elle-même de ses 30m² ).
Mais enfin la pauvre ne sait même pas combien d'hommes l'ont baisée pendant la soirée. D'ailleurs, si à son âge tenir les comptes est devenu "impossible", elle s'est quand même fait une
cinquantaine de mecs au total, dont son seul copain sérieux qu'elle a utilisé afin de se former à la sexualité ( d'après ses dires ), puis huit cet été dans le cadre de sa nouvelle profession,
puis cela s'est accéléré à partir de septembre...
Pour sa prestation de l'après-midi suivi de celle de la nuit, elle a gagné 1500 euros. Mais afin rentabiliser au maximum son déplacement, elle a pris deux autres clients le dimanche
après-midi. L'un avec une énorme queue ( qui lui a fait encore plus mal, car sa chatte était déjà en miettes ), l'autre n'ayant pas demandé de sexe et s'étant contenté d'un massage, occasion
sur laquelle elle a sauté afin de se ménager un peu.
Ce soir m. est toute courbaturée, a pris des antalgiques et prévoit un prochain weekend de ce genre, plus lucratif que ses weekends lillois avec des clients ne la mettant pas à l'abattage.
Du reste nous avons discuté un peu de ce qui concerne l'hygiène et les pratiques qui vont avec pour rester en bonne santé. Aussi j'ai abordé le sujet de mon nouveau piercing, ainsi que de celui à
la langue, avec les quelques contraintes qu'ils impliquent.
Lorsque m. m'a demandée pourquoi j'avais fait le dernier, qu'elle imaginait très douloureux ( ce qui est vrai ), je Lui ai répondu que c'était parce que R. le désirait et que ça me remplissait de
bonheur d'accéder à sa demande. Elle m'a dit qu'elle me trouvait dingue de le faire juste parce qu'Il en avait envie. Certes je dois bien avouer que d'un regard extérieur cela peut sembler stupide,
mais j'aime les marques qui me rapprochent de mon Maître et qui témoignent de ma soumission à Son égard. Or je lui ai expliqué qu'en dehors du côté esthétique qui plait à mon Maître, c'est avant
tout le symbole qu'il représente pour nous qui fait que nous sommes passé à l'acte.
J'ai ensuite eu droit à tout un discours sur la relation qui m'unit à R., avec elle voulant "m'ouvrir les yeux" quant au fait que notre relation ne serait probablement pas éternelle. J'ai eu droit
à un paquet d'arguments: notre absence de projets communs, le possible accident d'avion de mon Maître lors de Son retour ( salope! ), Son âge avancé comparé au miens et m'imaginer vivre 60 ans
avec lui sans aller voir ailleurs ( en mettant un petit bémol lié à la faible chance que mon Propriétaire puisse vivre jusqu'à 95 ans ), le fait que dans quelques années la relation que
nous vivons ne me conviendra peut-être plus et qu'il est possible que je désire partager mon quotidien avec un homme, que peut-être mon Propriétaire rencontrera une femme qu'Il
aimera mais qui ne sera pas assez ouverte pour me permettre de rester Sa soumise...
Mais je crois que le plus énervant a été ses remarques liées à mon absence d'ouverture aux autres hommes, au fait que je ne risque pas de les attirer en répétant les détester ( mais la pauvre
bichette n'imagine pas qu'en réalité je n'ai même pas besoin de ça pour faire fuir les hommes vu le non intérêt, proche du dédain, que je porte à ceux qui me regardent ), qu'un jour je
trouverai sûrement mieux, mais que ma fidélité totale me pose des barrières m'interdisant de découvrir une plus grande entente sexuelle et intellectuelle. Afin de me prouver à quel point je suis
stupide de me priver de nouvelles expériences qui pourraient se révéler plus enrichissantes encore, elle m'explique que de clients en clients elle découvre que ce qu'elle trouvait déjà fantastique
pouvait le devenir encore plus qu'elle l'imaginait.
Le bon côté est qu'elle ne dispose pas du moindre don de manipulation. Mais je déteste l'attitude de cette fille qui essaie sans cesse de se montrer supérieure à tous, qui se permet
de juger tout et tout le monde sans jamais remettre autre chose en question que le travail de son coiffeur sur ses cheveux...
Elle a aussi Son brillant avis sur mon Maître, notamment en ce qui concerne la façon dont Il parle, qui ne la trompe pas... c'est un homme qui plait aux femmes, mais elle
n'a pas manqué de sous-entendre que contrairement à moi, elle ne tombait pas dans le panneau.
Par chance, tout le monde n'a pas ce regard sur moi. A la fac je suis une jeune fille discrète. Mais pour elle j'ai l'impression d'être la petite conne qu'elle peut embobiner pour arranger son
business. "Protectrice" qu'elle est, elle m'a d'ailleurs dit de ne pas hésiter à lui demander de l'argent si j'avais des problèmes dans ce domaine.
Heureusement que je suis bien entourée et que mon cher Maître est là pour moi, pour me protéger ( en dehors de quelques soirées avec des filles encore plus folles que moi ) de
la médiocrité humaine, qui de toute évidence n'épargne pas les femmes.
En ce qui me concerne, un ami de mon cher R. m'a fait part des progrès qu'il trouvait que j'avais dernièrement à tous les niveaux, mais ce qui est sûr c'est que c'est grâce à mon Maître. En effet,
je suis convaincue de l'effet mélioratif qu'a mon Propriétaire sur les personnes qu'Il côtoie à haute dose.
L.
Par Laure
-
Publié dans : Les autres
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Jeudi 5 février
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10:22
Je viens de me réveiller en pensant à mon Maître et au plaisir que j'ai eu cette nuit en recevant Son appel de Hong Kong. Plus que quinze jours avant le retour à Paris de l'homme le plus
merveilleux qui soit, mais en attendant, pourvu qu'Il s'amuse et se détende.
L.
Par Laure
-
Publié dans : Le quotidien de L.
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Mercredi 4 février
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22:29
Depuis que mon Maître m'a annoncée Son désir de prendre des vacances, je L'y ai encouragé avec l'espoir que celles-ci Lui feraient du bien. En pratique, si je me
réjouis des bienfaits que le repos et la détente auront probablement sur mon cher R., cela m'a aussi fait beaucoup de peine. D'ailleurs je me demande si la petite réaction cutannée que j'ai au bras
depuis deux jours provient de mes inquiétudes liées à ce départ ou bien de la peur qu'a suscité le magnifique cadeau que mon Maître avait prévu pour moi hier... Qu'importe
pourvu qu'elle disparaisse avant Son retour.
Je crois que le plus dur aujourd'hui a été le moment où mon Maître m'a pris dans Ses bras pour me dire à bientôt. Pour moi c'était simplement insoutenable de me dire que pendant seize jours je ne
pourrai plus avoir le moindre contact physique avec Lui. Du reste j'ai une crainte réelle qu'Il ne revienne pas, qu'il Lui arrive quelque chose... En même temps je ne peux nier que mon Dominant
sera peut-être plus en sécurité en Asie que lorsqu'Il traverse les rues chargées de voitures sans trop se soucier de leur présence. Mais Le savoir loin me rend irrationnelle.
Il y a aussi eu le moment où mon Maître a pénétré le passage réservé aux porteurs de billets. Là je me suis sentie tellement triste que je me suis éloignée, sans me retourner, dans une rivière de
larmes. J'avais déjà bien avancé lorsque mon Maître m'a téléphonée. Je crois qu'Il a pensé que je n'avais pas eu envie de rester. Ce n'était pas ça bien sûr, mais je n'avais pas le courage de Le
regarder avancer vers la vitrine séparant les détenteurs de tickets de ceux qui n'en possédaient pas. J'ai alors rebroussé chemin, pour avoir le plaisir de L'admirer encore un peu. Mon Maître,
incorrigible, m'a quand même invitée par sms à draguer la jeune fille à coté de moi... alors qu'elle regrettait l'homme juste à côté de mon trésor à moi.
Mon cher R. a continué à me faire des signes à travers la vitre jusqu'à ce qu'Il finisse par sortir de mon champ visuel. J'avais déjà mal d'être séparée de Lui par un morceau de verre transparent,
me frustant de ne pas pouvoir me réconforter dans Ses bras, mais alors là j'ai réalisé que je ne verrai plus mon Maître pendant beaucoup trop de temps à mon goût.
Certes j'ai déjà été séparée de mon Propriétaire plus longtemps encore, mais Il était entre de bonnes mains et je ne craignais pas vraiment de ne plus Le revoir. En effet les quelques fois où nous
avons connu des crises, R. ne m'avait pas laissée dans le silence.
Enfin ce fut très rude lorsque j'ai réalisé que mon Maître ne m'avait pas laissée de tee-shirt imprégré de Son odeur... J'ai certes une partie des jouets de mon Dominant consignés chez moi jusqu'à
Son retour, mais même d'adorables petits vibros ne font pas le poids face à un tissu doux me rappelant Mon Maître.
L.
Par Laure
-
Publié dans : Le quotidien de L.
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Mercredi 4 février
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22:13
Ce matin a été un moment assez douloureux pour la chienne amoureuse de Son Maître que je suis. Je l'ai accompagnée, car mon cher R. me l'a permis, jusqu'à Roissy où
Il devait prendre l'avion pour le bout du monde.
Il n'est pas encore arrivé à destination, mais en ce qui me concerne j'ai déjà hâte de retrouver Son parfait petit corps doux et chaud. Peut-être que mon Propriétaire m'écrira puisqu'Il m'a promis
de le faire dès que ce sera possible pour Lui. Or j'ai confiance en Lui, c'est un homme de parole. Quand bien même l'ambiance des prostituées locales commenceraient à l'ennivrer, je pense qu'Il se
souviendra qu'en France Son petit animal de compagnie l'attend sagement.
De mon côté, je me sens moins en sécurité sans Lui à Paris. C'est curieux mais lorsque nous ne sommes pas ensemble, je sais qu'Il n'est pas loin et j'ai l'impression qu'Il sera toujours là pour moi
si j'en ai vraiment besoin. Mais en Le sachant à des milliers de kilomètres de moi, je me sens déjà seule. Je sais que je ne suis pas abandonnée et dans seize jours il sera de retour, avec moi qui
l'attendrai probablemet à l'aéroport dès six heures du matin. Cela dit après autant d'absence, je devrais bien réussir à me lever avant l'aube pour Le retrouver au plus vite.
En attendant j'ai beaucoup de choses à faire, à bien des niveaux, qu'il s'agisse de mes cours, de prendre soin de moi et des lieux que mon Dominant m'a confiée. Je vais donc essayer de ne pas le
décevoir en mettant tout ce temps sans Lui à profit.
L.
Par Laure
-
Publié dans : Le quotidien de L.
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