A Ses pieds - Le journal de soumise L.
Depuis que mon Maître m'a annoncée Son désir de prendre des vacances, je L'y ai encouragé avec l'espoir que celles-ci Lui feraient du bien. En pratique, si je me
réjouis des bienfaits que le repos et la détente auront probablement sur mon cher R., cela m'a aussi fait beaucoup de peine. D'ailleurs je me demande si la petite réaction cutannée que j'ai au bras
depuis deux jours provient de mes inquiétudes liées à ce départ ou bien de la peur qu'a suscité le magnifique cadeau que mon Maître avait prévu pour moi hier... Qu'importe
pourvu qu'elle disparaisse avant Son retour.
Je crois que le plus dur aujourd'hui a été le moment où mon Maître m'a pris dans Ses bras pour me dire à bientôt. Pour moi c'était simplement insoutenable de me dire que pendant seize jours je ne pourrai plus avoir le moindre contact physique avec Lui. Du reste j'ai une crainte réelle qu'Il ne revienne pas, qu'il Lui arrive quelque chose... En même temps je ne peux nier que mon Dominant sera peut-être plus en sécurité en Asie que lorsqu'Il traverse les rues chargées de voitures sans trop se soucier de leur présence. Mais Le savoir loin me rend irrationnelle.
Il y a aussi eu le moment où mon Maître a pénétré le passage réservé aux porteurs de billets. Là je me suis sentie tellement triste que je me suis éloignée, sans me retourner, dans une rivière de larmes. J'avais déjà bien avancé lorsque mon Maître m'a téléphonée. Je crois qu'Il a pensé que je n'avais pas eu envie de rester. Ce n'était pas ça bien sûr, mais je n'avais pas le courage de Le regarder avancer vers la vitrine séparant les détenteurs de tickets de ceux qui n'en possédaient pas. J'ai alors rebroussé chemin, pour avoir le plaisir de L'admirer encore un peu. Mon Maître, incorrigible, m'a quand même invitée par sms à draguer la jeune fille à coté de moi... alors qu'elle regrettait l'homme juste à côté de mon trésor à moi.
Mon cher R. a continué à me faire des signes à travers la vitre jusqu'à ce qu'Il finisse par sortir de mon champ visuel. J'avais déjà mal d'être séparée de Lui par un morceau de verre transparent, me frustant de ne pas pouvoir me réconforter dans Ses bras, mais alors là j'ai réalisé que je ne verrai plus mon Maître pendant beaucoup trop de temps à mon goût.
Certes j'ai déjà été séparée de mon Propriétaire plus longtemps encore, mais Il était entre de bonnes mains et je ne craignais pas vraiment de ne plus Le revoir. En effet les quelques fois où nous avons connu des crises, R. ne m'avait pas laissée dans le silence.
Enfin ce fut très rude lorsque j'ai réalisé que mon Maître ne m'avait pas laissée de tee-shirt imprégré de Son odeur... J'ai certes une partie des jouets de mon Dominant consignés chez moi jusqu'à Son retour, mais même d'adorables petits vibros ne font pas le poids face à un tissu doux me rappelant Mon Maître.
L.
Je crois que le plus dur aujourd'hui a été le moment où mon Maître m'a pris dans Ses bras pour me dire à bientôt. Pour moi c'était simplement insoutenable de me dire que pendant seize jours je ne pourrai plus avoir le moindre contact physique avec Lui. Du reste j'ai une crainte réelle qu'Il ne revienne pas, qu'il Lui arrive quelque chose... En même temps je ne peux nier que mon Dominant sera peut-être plus en sécurité en Asie que lorsqu'Il traverse les rues chargées de voitures sans trop se soucier de leur présence. Mais Le savoir loin me rend irrationnelle.
Il y a aussi eu le moment où mon Maître a pénétré le passage réservé aux porteurs de billets. Là je me suis sentie tellement triste que je me suis éloignée, sans me retourner, dans une rivière de larmes. J'avais déjà bien avancé lorsque mon Maître m'a téléphonée. Je crois qu'Il a pensé que je n'avais pas eu envie de rester. Ce n'était pas ça bien sûr, mais je n'avais pas le courage de Le regarder avancer vers la vitrine séparant les détenteurs de tickets de ceux qui n'en possédaient pas. J'ai alors rebroussé chemin, pour avoir le plaisir de L'admirer encore un peu. Mon Maître, incorrigible, m'a quand même invitée par sms à draguer la jeune fille à coté de moi... alors qu'elle regrettait l'homme juste à côté de mon trésor à moi.
Mon cher R. a continué à me faire des signes à travers la vitre jusqu'à ce qu'Il finisse par sortir de mon champ visuel. J'avais déjà mal d'être séparée de Lui par un morceau de verre transparent, me frustant de ne pas pouvoir me réconforter dans Ses bras, mais alors là j'ai réalisé que je ne verrai plus mon Maître pendant beaucoup trop de temps à mon goût.
Certes j'ai déjà été séparée de mon Propriétaire plus longtemps encore, mais Il était entre de bonnes mains et je ne craignais pas vraiment de ne plus Le revoir. En effet les quelques fois où nous avons connu des crises, R. ne m'avait pas laissée dans le silence.
Enfin ce fut très rude lorsque j'ai réalisé que mon Maître ne m'avait pas laissée de tee-shirt imprégré de Son odeur... J'ai certes une partie des jouets de mon Dominant consignés chez moi jusqu'à Son retour, mais même d'adorables petits vibros ne font pas le poids face à un tissu doux me rappelant Mon Maître.
L.
Mer 4 fév 2009
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